« Le kikongo comme l'occitant souffrent du même mal, la transmission. Nous gardons l'accent de notre langue, mais ne le parlons plus. Entre les ancêtres et nous, le fil s'est cassé. Partant de ce constat, je me suis mis à chercher le point commun entre la poésie occitane et la poésie kongo».

 

Point de départ :

j'ai sillonné le territoire du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy à la rencontre de qui voulait me raconter l'occitanie... J'ai égualement conjugué le talent des  écoliers de CM2 de Livernon avec celui des élèves de la classe occitane de l'école bilingue d'Assier. Les premiers écrivaient des poèmes que les seconds traduisaient. La rencontre se fit dans un théâtre de verdure, entre les deux villages en fin d'année. Les entendre avec le même accent, qu'ils parlent occitan ou français. donna une marque de noblesse à ce grand match poétique. J'ai aussi rencontré des particuliers comme Serge Hirondelle, un poète rural d'Espédaillac, Guilhem Boucher et bien sûr Xavier Vidal, qui me conseille. Les poètes  Farelle Sangou et Florent Sogni Zaou ainsi que le l'écrivain et poète Gabrièl Mwéné Okoundji m'accompagne dans la construction du "mot" kikongo.